Même s’il ne dispense pas de connaître les fameuses tables MN90, force est de constater que l’ordinateur de plongée les a progressivement remplacées. En effet, de plus en plus rares sont les pratiquants qui ne jurent que par les tables de plongée pour calculer leurs paramètres de décompression (profondeur et temps d’arrêt à respecter lors de la remontée pour évacuer l’azote dissous dans le sang pendant l’immersion), apportant avec eux sous l’eau leurs exemplaires plastifiés. Car l’ordinateur de plongée a grandement révolutionné et simplifié la pratique de la plongée loisir.

Ainsi, un coup d’œil au cadran fixé au poignet et l’utilisateur prend dans l’instant connaissance de sa profondeur d’évolution, de sa durée d’immersion ou encore des paramètres de palier, comme le temps restant avant sa survenue ou si nécessaire, sa durée et à quelle(s) profondeur(s) effectuer le(s) intervalle(s). Sans compter le calcul de la vitesse de remontée, la température de l’eau et autres options : palier profond, gestion de deux gaz différents ou plus, recalcul automatique en cas de plongées successives, etc. Les ordinateurs actuels embarquent des algorithmes de décompression éprouvés et fiables, majoritairement de type RGBM (Reduced Gradient Bubble Model) ou Bühlmann (du nom de son inventeur).

Conseils pratiques

 

  • Avant achat, passez l’instrument au poignet et vérifiez la bonne lisibilité des informations affichées à l’écran, leur taille variant d’un modèle à l’autre.
  • S’orienter vers un produit en accord avec sa pratique. Inutile d’acquérir un modèle coûteux de gestion de trois ou plus mélanges gazeux pour des plongées inférieures à 40 mètres. Inversement, un ordinateur gérant le Nitrox, pas forcément plus cher d’ailleurs, n’est pas un mauvais calcul, les formations aux mélanges suroxygénés étant parfois proposées gratuitement lors d’un séjour/croisière plongée.
  • Prenez le temps de plonger dans le mode d’emploi.
  • Après chaque sortie, rincez l’ordinateur de plongée à l’eau douce pour éviter tout risque de dysfonctionnement (dépôt de sel sur les contacteurs), puis stockez-le au sec et à l’abri de la chaleur.
  • Vérifiez l’autonomie restante (en particulier avant un séjour) et emportez une pile de rechange pour les dispositifs autorisant l’utilisateur à effectuer lui-même la manœuvre.

Texte Olivier Clot-Faybesse