14 février 2011, jour de la Saint Valentin. Michael Fishbach, co-fondateur de l’association Great Whale Conservancy, sillonne la mer de Cortez (Nord-ouest du Mexique) en compagnie de quelques personnes. Ils tombent nez à nez avec une jeune baleine à bosse qu’ils croient morte, mais qui au bout d’un moment émet un souffle bruyant. Michael Fishbach plonge alors dans l’eau avec masque et tuba afin de voir ce qui se passe. La baleine, prise dans un filet de pêche, est à bout de souffle. Ses deux nageoires pectorales et sa queue sont emmêlées dans les rets et elle ne peut s’en sortir seule. L’équipage décide alors de lui porter secours. Armés d’un simple petit couteau, les hommes se relaient pour tenter de couper le filet et de le remonter à bord au fur et à mesure. Entreprise périlleuse, puisque la baleine, effrayée au début, pourrait blesser les hommes d’un mouvement de panique. Mais après une longue heure d’efforts, le mammifère est enfin libéré de son piège. La baleine, qui sera surnommée Valentine par la suite, manifeste sa joie à grands coups de sauts et volte-face, comme pour remercier ses sauveurs. Un moment plein d’émotion et d’espoir.
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