Le pays ne s’ouvre que très progressivement au tourisme. Pas de grosses structures hôtelières sur les rives de la mer Rouge comme dans l’Égypte voisine. Le tourisme plongée est limité à une quinzaine de bateaux de croisière maximum, sans structure plongée à terre. On sera pris en charge dès l’arrivée à l’aéroport par le réceptif local qui conduit ses clients à la petite marina pour embarquer.

Ici, dollars et euros font figure de monnaies exotiques et la carte bleue relève encore de la science-fiction. Prévoir en conséquence des espèces pour les dépenses à bord ou l’achat de quelques souvenirs. Les équipages feront le change en fonction de vos besoins que vous pourrez, le cas échéant, changer à nouveau à bord.
La population est d’un abord plutôt agréable, les touristes y étant encore assez rares. On aura le plus souvent droit à un sourire affable, et dans le pire des cas, à une simple indifférence. Quoi qu’il en soit, on ne sera jamais importuné.

Comme dans tous les pays de stricte religion musulmane, on doit respecter les traditions locales. Les femmes prendront soin d’éviter short ou robe courte et de porter une tunique légère couvrant les épaules. Si les gens se laissent le plus souvent photographier dans l’indifférence aux abords de la marina, ils peuvent se montrer plus défiants sur les marchés. Toujours demander l’accord avant de faire un portrait et ne pas insister en cas de refus. Il est sain de se retrouver ainsi au contact d’une population authentique, non pervertie par le tourisme, qui invite naturellement au respect mutuel.