Bien qu’occupant l’extrémité Est de la Méditerranée orientale, dans le bassin Levantin, Chypre est rattachée à l’Union européenne. Depuis le 20 juillet 1974, une « ligne verte » sépare la zone occupée (36,2 %) par l’armée turque au Nord du reste de l’île. L’ONU contrôle la zone. On peut y passer sans souci. Depuis 1983, ce territoire s’est autoproclamé République turque de Chypre du Nord. Mais aucune organisation internationale ne l’a reconnu, excepté la Turquie. Une force militaire, appelée British Forces Cyprus, est stationnée à Chypre dans les bases d’Akrotiri et de Dhekelia. La République chypriote est membre de l’ONU depuis le 20 septembre 1960, du Commonwealth depuis 1961, de l’Union européenne depuis 2004, ainsi que de nombreux autres organismes. L’île a connu des périodes romaine, byzantine, vénitienne, ottomane, phénicienne et britannique, qui ont laissé des influences, tant dans l’architecture, les coutumes et les religions que dans les comportements et usages. Aphrodite (Vénus chez les Romains), la déesse de l’amour, serait née ici, de l’écume de la mer, à Petra tou Romiou (« le rocher du Grec »), un ensemble de falaises et de rochers qui plongent dans l’eau, à l’Est de l’ancienne Paphos. Le rocher est bien entendu signalé sur les panneaux routiers. L’île est constituée de montagnes, de plaines et d’un littoral de plus de 650 km. La capitale Nicosie (Lefkosia) est située dans les terres. La côte Sud héberge des cités balnéaires. D’Est en Ouest, citons les villes de Paphos (Pafos, avec un aéroport international), Limassol (Lemessos), Larnaca (Larnaka, accessible en vol direct depuis Paris), et Protaras, à la pointe Ouest.

Texte : Martine Carret
Crédit photo : Nicolas Barraqué

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