Selon une étude britannique, la présence de femelles orques ménopausées au sein d’un groupe permettrait d’allonger la durée de vie des plus jeunes. Ces mammifères, qui vivent en société, bénéficient en effet ainsi de « l’expérience » des plus âgées pour trouver de la nourriture et se défendre contre les dangers extérieurs. De plus, les femelles ménopausées, devenues infertiles, ne sont pas en concurrence avec les jeunes orques en état de se reproduire, et sont donc bien acceptées. Plutôt que de chercher à se reproduire le plus tard possible, elles adoptent un nouveau rôle, celui de « grande sœur » qui aide les plus jeunes à élever leurs propres enfants.

L’étude, menée sur l’observation de 500 orques durant environ 30 ans, laisse donc entendre que la ménopause, qui apparaît en général chez les orques entre 30 ou 40 ans, serait une manière indirecte d’augmenter les chances de survie du groupe. Une « astuce » très peu présente dans le règne animal, puisque seuls les orques et les globicéphales sont soumis à ce phénomène de ménopause.

– Crédit photo : Jordi Chias