Au cœur du Pacifique Sud, la Nouvelle-Calédonie est plus qu’une simple terre française d’outre-mer et bien plus qu’une île. Sous ce nom générique se cache en réalité tout un archipel constitué de la Grande Terre, des îles Bélep au Nord, de l’île des Pins au Sud et des Iles Loyauté comprenant Lifou, Maré, Ouvéa et Tiga à l’Est. Autant dire que la Nouvelle-Calédonie, qualifiée de “plus grand lagon du monde”, offre un terrain de jeu sans limites ou presque. C’est la seconde plus grande barrière corallienne du monde après la Grande Barrière australienne avec un écosystème d’une biodiversité exceptionnelle. Récifs coralliens, mangroves, passes et herbiers abritent une faune d’une très grande richesse. Plus de 9000 espèces y ont été identifiées, dont nombre d’endémiques.

La Grande Terre à elle seule mesure 400 km de long sur 40 à 70 km de large. Vouloir en faire le tour en une semaine de séjour tient davantage du marathon de nippons stakhanovistes que de vacances. Il faut y prendre son temps pour en découvrir toutes les facettes. Non seulement en termes de paysages, tous dignes de cartes postales outrancières à force de mer bleue, de plage de sable, de verdure et de soleil, qu’en termes de diversité culturelle ou de biotopes. Le séjour itinérant demeure le meilleur moyen de toucher du doigt toutes les richesses qu’elle a à offrir. Le Nord ou l’Est de Grande Terre ont conservé toute authenticité et sont bien différents du Sud et de la région de Nouméa. Sans parler des îles Loyauté et de l’Ile des Pins, véritables paradis encore à l’écart des circuits touristiques. Mais attention danger ! On ne peut quitter ce territoire sans un arrière-goût d’inachevé et de reviens-y.

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Textes et photos, Daniel Deflorin sauf mention contraire 

Crédit photo (pour la photo du haut) : © Martial Dosdane / NCTPS